sábado, agosto 13, 2005

Cette manière que j'ai de ne pas appartenir à rien! De ne pas me sentir partie de quelque chose! C'est comme une manie subconsciente de me voir comme le "spéctateur" de cette vie autour de moi. J'ai de la misère à m'inclure dans le groupe. Ou peut-être pas de m'inclure mais de me sentir inclue. Je me vois toujours comme une espèce de visite. Comme si finalement je ne fais jamais partie du "tout". Quelqu'un peux m'expliquer ça? Je ne comprends pas vraiment tout ça. Ici, je suis pas comme les autres parce que j'ai grandi ailleurs. La-bàs, je ne suis pas comme les autres parce que mon quotidien est différent et aussi parce que j'ai eu la chance de voir ailleurs. On dirait que, maintenant, je n'appartiendrai plus à rien et je suis destinée à vivre comme ça, avec cette envie d'appartenir, mais avec l'impossibilité de le faire. Et ce n'est pas parce que vous ne voulez pas m'accepter. C'est parce que je ne me sentirais jamais tout à fait chez moi, dans ma vrai "bulle" (comme j'en ai déjà parlé), dans mon "élément", si on veut.

Par manque de mots, je ne peux pas choisir une langue pour exprimer ces pensées folles. Il faudrait, quand même, en choisir une et on dirait que j'ai chosi le français. Pourquoi? Euh, parce que je connais la grammaire! Hahaha! Mais de toute façon je finis toujours par choisir la langue qui semble la meilleure pour exprimer mon état d'âme. Je ne choisis par le français pour toujours parce que parfois j'ai bien le goût d'écrires des obsénités en anglais ou de la poésie en espagnol. Dans le fond, je ne suis pas tenue de «choisir». Je peux bien y aller, justement, avec mon humeur. Voilà.

En commençant la lecture de «Diarios de motocicleta», je crois déjà m'identifier avec ce jeune homme qui se voit, à la fin de son voyage, un homme différent. Et comme ça, en lisant les mots qu'il a écrites, j'éprouve de la difficulté à me concentrer. Mon ésprit commence à explorer cette possibilité de faire comme lui, de laisser tout ce que j'ai, tout ce que je connais (dans le fond cette confortable zone de paix un peu bourgeoise de mauvaises priorités) de côté et partir dans un iconnu, apprendre et peut-être même me retrouver dans toutes cette incertitude. C'est ce que j'avais commencé à penser, et ce bien avant de même connaître l'existence de ce précieux compte rendu de mon "idole".

Il y a quelques années déjà, j'ai commencé a sentir un malaise. Ou peut-être pas un malaise... un... appelons-le "un je-ne-sais-quoi". Hahaha! Peu importe, je sais depuis quelques temps que l'habitude n'est pas quelque chose que j'apprécie. J'aime bien l'inattendu, la surprise, la spontanéité. Voilà, quand je sens que quelque chose devient une habitude, je la fuis. Ne me demandez pas pourquoi ou comment je fais pour faire le même travail depuis un an et demi, je ne pourrais pas vous répondre, il se peut qu'il y ait exeption à la règle. Bon! Donc... j'avais pensé aller vivre ailleurs. Seule. Et toujours, la peur s'empare de moi. Mais elle ne réussi jamais à tuer ce désir de vivre des choses nouvelles. Ma mère l'a fait. Pourquoi est-ce que je n'en serais pas capable moi?

Je regrette devoir vous laisser comme ça, en plein milieu d'une pensée, mais il est déjà 1.46am et dans 4.25heures je dois me lever pour aller faire ce que je n'adore pas faire: travailler.

1 comentarios:

Javi! dijo...

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