miércoles, marzo 07, 2007

el mundo

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-si en alguna parte del mundo.... espera. dime, por favor, qué es el mundo.
-el mundo es... mmm... no sé... el mundo es eso que hace parte del todo que conoces tu.
-pero el todo que conosco yo no es el mundo porque sé que no es TODO.
-si, pero ese conocimiento, ese saber que no es todo es parte del todo que conoces.
-entonces el mundo es todo aquello que conosco, que he visto, sentido, tocado, etc. más ese todo que sé que existe pero que no sé qué es?
-claro.
-mmm... qué es el mundo?

...

-si quelque part dans le monde... attends. dis-moi, qu'est-ce que le monde.
-le monde est... mmm... je ne sais pas... le monde est ce qui fait partie du tout que tu connais.
-mais le tout que je connais n'est pas le monde parce que je sais que ce n'est pas TOUT.
-oui, mais cette connaissance, ce savoir que ce n'est pas tout fait partie du tout que tu connais.
-alors le monde est tout ce que je connais, que j'ai vu, senti, touché, etc. plus ce tout que je sais qui existe mais que je ne sais pas ce que c'est?
-c'est clair.
-mmm... que'est-ce que le monde?

viernes, marzo 02, 2007

seré

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llegaré a ser ese papel arrugado al borde de la vereda
aquel que nadie mira
el que alguien botó y dió por olvidado

dejaré de ser ese sueño de indefinida efusión
luego, ignorando mi vehemencia
aceptando caer en esa serenidad
seré ya no una abstracción
sino que definible e inteligible

llegaré a ser aquello que me repugna
todo lo que mi carácter rechaza
estrujaré de todo y todos la energía que
necesitaré para ser
ya que no me bastará con la mia

y asi, inmóbil al borde del camino
seré nada mas que un recuerdo desdibujado
no más un tono de gris
sólo un parásito feliz...

enfin ese poema escrito en aquel papel arrugado
y luego paulatinamente olvidado

...

j'arriverai à être ce papier froissé au bord du trottoir
celui que personne ne regarde
celui que quelqu'un a lancé et l'a laissé à l'oubli

je cesserai d'être ce rêve d'effusion indéfinie
ensuite, en ignorant ma véhémence
en acceptant de tomber dans cette sérénité
je ne serais plus une abstraction
mais définissable et intelligible

j'arriverai à être ce qui me repugne
tout ce que mon caractère rejette
je saignerai de tout et de tous l'énérgie dons j'aurais besoin pour être
puisque la mienne ne me suffira pas

et ainsi, immobile au bord du chemin
je ne serai rien de plus qu'un souvenir effacé
même plus un ton de gris
seulement un parasite hereux...

enfin ce poème écrit dans ce papier froissé
et ensuite progressivement oublié