domingo, enero 22, 2006

Menos mal que no sé lo que es la paranoia

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Un día, creo que fué el mes pasado, un sábado en la tarde, tomé el metro de la linea naranja en dirección Henri-Bourrassa. Para cambiarme a la linea amarilla me tenia que bajar en Berri-UQAM pero el tren pasó de largo. Llegando a la estación siguiente, Sherbrooke, nos bajamos (porque casi toda la gente se baja en Berri, es la estacion en que pasan tres lineas diferentes) y cruzamos para tomar el tren en dirección opuesta. Derrepente se oye una voz que nos dice que tendremos que salir de la estación lo mas rapido posible. Y salí.

Caminando de vuelta hacia Berri Uqam (son sólo 2 cuadras), noté que habia demasiada gente en la calle y pensé que lo que todos temian, y que yo siempre encontré totalmente ridiculo, habia pasado. Pero no. Llegué a Berri para tomar el metro de la linea amarilla hacia mi casa y todo estaba bien. Nada extraño. Jamás entendí.

Anoche, fué el primer carrete oficial de fotografos. Mucha cerveza, muchos cigarros, muchas palabras... y yo cero alegria. Para qué contarles que el carrete empezó y terminó demasiado temprano y que me fui borracha hacia el metro. No estaba apurada (desde que llegué de Chile no me apuro... que me esperen!) asi que caminé lentamente. La gente sabia que el metro ya se iba asi que corrian a tomarlo. Llegué yo, me senté y me puse a dormir.

La voz electronica del metro nos anuncia el nombre de la proxima estación (Jean-Drapeau). Y vamos de lo mas bien, yo casi durmiendo pues habia dormido sólo una hora esa mañana y para variar estaba borracha y... bueno; el tren para. Ahi en medio del tunel, se apagan las luces. El chofer nos dice que no hay problema, que no nos preocupemos, que solo se cortó la luz. Y yo sigo durmiendo. En medio de todo esto se oye la voz electronica que les avisa a la gente que el servicio está detenido en la linea amarilla por un tiempo indeterminado. Y en aquel silencio se oyen voces en el tunel, ruidos de metal, alguien está forzando las puertas, gritos, ruedas de algo... ambulancia. A alguien le dió un ataque de panico. Y se prenden las luces, el chofer dice que ya nos iremos. Las luces se apagan nuevamente. La voz electronica dice que el servicio volverá à las 12.05am. Ok, son 20 minutos mas y ya hacen 10 que estamos aqui. No importa, yo duermo... pero se me va a pasar la micro y tendré que esperar una hora mas. Bueno nada puedo hacer, duermo.

Diez minutos despues, se prenden las luces, parte el tren llegamos a Jean-Drapeau, se sube una señora, se cierran las puertas y seguimos hasta llegar a Longueuil. En diez minutos parte mi micro, me siento a esperar y sigo durmiendo. Llega la micro, me subo, me siento y duermo. Abro los ojos y estamos en la esquina de mi casa. GRACIAS SEMAFORO! Salgo corriendo. Y camino tranquilamente hasta mi casa, no estoy apurada. Todo bien. Tengo sueño y... Menos mal que no sé lo que es la paranoia!

Un jour, je pense que ce fut le mois passé, un samedi après-midi, j'ai pris le metro de la ligne orange en direction Henri-Bourrassa. Pour changer à la ligne jaune, je devais descendre à Berri-UQAM, mais le train a passé tout droit. En arrivant à la prochaine station, Sherbrooke, nous sommes descendus (parce que presque tout le monde descend à Berri, c'est où se croisent trois lignes différentes) et nous avons traversé pour prendre le train en direction oposée. Soudainement, on entend une voix qui nous dit que nous devrons sortir de la station le plus vite possilbe.

En marchant de retour à Berri-UQAM (ce n'est que deux coins de rue), j'ai remarqué qu'il y avait pas mal de monde dans la rue et j'ai pensé que ce que tous craignaient, et que j'ai toujours trouvé totalement ridicule, était arrivé. Mais non. Je suis arrivée à Berri pour prendre le train de la ligne jaune vers chez moi et tout allait bien. Rien de bizarre. Je n'ai jamais compris.

Hier soir, ce fut la première sortie officielle des photographes. Beaucoup de bière, beaucoup de cigarrettes, beaucoup de mots... et moi zéro joie. De quoi bon vous raconter que ç'a commencé et terminé beaucoup trop de bonne heure et que je suis partie saoule vers le metro. Je n'étais pas pressée (depuis mon retour du Chili je me presse pas... qu'ils m'attendent!) alorsje marchais lentement. Les gens savaient que le metro partait alors ils couraient le prendre. Je suis arrivée, je me suis assise et j'ai commencé à dormir.

La voix électronique du metro nous anonce le nom de la prochaine station (Jean-Drapeau). Et on y va, moi je dors presque car je n'avait dormi qu'une heure ce matin là et en plus j'étais saoule et... bon; le train s'arrête. Là en plein milieu du tunnel, les lumières s'éteignent. Le chauffeur nous dit qu'il n'y a pas de problème, de pas nous en faire, ce n'est qu'un panne de courant. Et je continue à dormir. Là, la voix électronique avise le monde que le service de la ligne jaune est interrompu pendant une durée indéterminée. Et dans tout ce silence, on entend des voix dans le tunnel, des bruits de metal, quelqu'un force la porte, des cris, de roues de quelque chose... ambulance. Quelqu'un a faite une crise de panique. Les lumières s'allument, le chauffeur dit qu'on partira bientôt. Les lumière s'éteignent de nouveau. La voix électronique dit que le service reprendra à minuit et 05. Ok, c'est 20 minutes de plus et ça en fait déjà 10 qu'on est là. Pas grave, je dors... mais je vais manquer mon autobus et je devrais attendre une heure encore. Bon, je n'y peux rien, je dors.

Dix minutes plus tard, les lumières s'allument, le train part, on arrive à Jean-Drapeau, une dame embarque, les portes se ferment et on continue jusqu'à Longueuil. Mon autobus part dans dix minutes, je m'assois à attendre et je continue à dormir. L'autobus arrive, j'y monte, je m'assois et je dors. J'ouvre les yeux et on est au coin de chez moi. MERCI LUMIERE ROUGE! Je sors en courrant. Et je marche tranquilement vers chez moi, je ne suis pas pressée. Tout va bien. J'ai sommeil et... Une chance que je ne sais pas ce qu'est la paranoia!

miércoles, enero 18, 2006

Odio las historias de amor

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-¿Cuando me has visto llorar?
-Nunca.

Odio las historias de amor. Las odio porque me hacen llorar. Las odio porque me hacen fumar. Las odio porque las quiero olvidar. Porque no duran. Porque no empiezan... solo terminan.

Las odio porque me duelen.

-¿Cuando me has visto llorar?
-Cuando casi te enamoraste.

-Quand m'as-tu vu pleurer?
-Jamais.

Je deteste les histoires d'amour. Je les deteste parce qu'elles me font pleurer. Je les deteste parce qu'elles me font fumer. Je les deteste parce que je veux les oublier. Parce qu'elles ne durent pas. Parce qu'elles ne commencent pas... elles finissent seulement.

Je les deteste parce qu'elles me font mal.

-Quand m'as-tu vu pleurer?
-Quand tu as failli tomber en amour.

lunes, enero 16, 2006

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Con frio llegué al Sol. Perdida estuve ahi sin saber que hacer. Con frio llegué al Sol sin entender de donde sacaba él tanto calor. Me cambió el Sol.

Jamás (espero) volveré a ser la misma. Ya no seré la reina de hielo. Ya no prometeré nieve pues ni con eso pude cumplir. Pero mi corazón ya no estará congelado pues ha sido liberado.

Del Sol llego. Con calor llegué al hielo. Pero perdida no quedaré pues con este calor, con todo este amor, derretiré al hielo y el frio jamás nunca me llenará el corazón.

Hermanos mios, amigos mios, tios, primos, sobrinos mios los quiero mucho. Y me quedaré aqui solo para cumplir con esta mision. Reina del Sol seré hasta volver a estar con ustedes.

J'avais froid quand je suis arrivée au Soleil. Je suis restée là, perdue, sans savoir que faire. J'avais froid quand je suis arrivée au Soleil, je ne comprennais pas d'où il sortait toute cette chaleur. Le soleil m'a changée.

Jamais (j'espère) je serais la même. Je ne serais plus la reine de glace. Je ne prometterai plus de la neige car je n'ai même pas pu tenir cette promesse. Mais mon coeur ne sera plus gelé puisqu'il a été libéré.

Du Soleil j'arrive. J'avais chaud quand je suis arrivée à la glace. Mais perdue je ne serais plus car avec cette chaleur, tout cet amour, je ferai fondre la glace et le froid ne remplira plus mon coeur.

Frères, amis, oncles, cousins, neveux je vous aime beaucoup. Et je resterai ici seulement pour accomplir cette mission. Reine du Soleil je serai jusqu'à ce que je sois avec vous de nouveau.

(mauvaise traduction, mais c'est le mieux que j'ai pu faire)

viernes, enero 13, 2006

¿Y donde quedo yo? (escrito en Chile)

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Caminando por ahi me doy cuenta de lo sola que estoy. Me doy cuenta de como me he isolado de todo. O como me han isolado. Estando ahi, pienso solo en esta tierra que es la mia. Estando aqui, pienso en lo que he dejado atrás, allá. Y que en realidad no es nada. Amigos con quienes puedo salir a carretear, nada mas. Y trato de entender el por qué de las cosas. ¿Por qué me tengo que quedar allá, infeliz?

Y trato de imaginarme una vida aqui, donde nací. Quizá sería igual de infeliz. Quizá estaría igual de inconforme. O peor. Lo seguro es que nada seria igual y las cosas que han pasado estas ultimas semanas... bueno, no habrían pasado. Mi vida sería otra. Una en que ni yo sería yo...

Aqui, he descubierto miles de tesoros que no se podrán nunca enumerar. Nadie en este mundo se podria haber imaginado con lo que me iba a encontrar. Y ahora, es tiempo de partir, de volver a ese mundo al que he destruido. Y con pena eso se hará. Pero aunque no se hiciera, aunque me quedara en este mundo, lo destruiria hasta no poder aguantarlo mas. Y seguiria igual de infeliz.

Asi, con el corazón aqui y el cuerpo allá, me perderé una y otra vez hasta no saber donde me quedo.

En me promenant quelque part je me rends compte que je suis seule. Je me rends compte de comment je me suis isolé. Ou qu'on m'a isolé. La-bàs, je pense seulement en cette terre qui est la mienne. Ici, je pense en ce que j'ai laissé la-bàs. Et en realité c'est pas grand chose. Des amis pour faire la fête, c'est tout. Et j'essaie de comprendre le pourquoi des choses. Pourquoi je dois rester la-bàs, malheureuse?

Et j'essaie de m'imaginer une vie ici, où je suis née. Peut-être que je serais aussi malheureuse. Peut-être je serais aussi inconforme. Ou pire. Ce qui est certain c'est que rien ne serait pareil et les choses qui se sont passées ces dernières semaines... eh bien, ne se seraient jamais passées. Ma vie serait une autre. Une dans laquelle je ne serais pas moi...

Ici, j'ai découvert mille trésors qu'on ne pourrait jamais enumérer. Personne au monde aurait pu imaginer ce que j'allais trouver. Et maintenant, c'est le temps de partir, de retourner au monde que j'ai détruit. Et ce sera fait avec peine. Mais même si ça se fesait pas, même si je restais dans ce monde, je le detruirai jusqu'à ce que je ne puisse plus le supporter. Et je continuerai aussi malheureuse.

Comme ça, avec le coeur ici et le corps la-bàs, je me perdrai une et une autre fois jusqu'à ce que je ne sache plus où je suis.

lunes, enero 02, 2006

Muere lentamente

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Muere lentamente
quien no viaja.
Muere lentamente
quien destruye su amor propio,
quien no se deja ayudar.
Muere lentamente
quien se transforma en esclavo del hábito
repitiendo todos los días los mismos trayectos;
quien no cambia de marca o
no se atreve a cambiar el color de su vestimenta o bien
no conversa con quien no conoce.
Muere lentamente
quien evita una pasión y su remolino de emociones;
justamente éstas que regresan el brillo a los ojos
y restauran corazones destrozados.
Muere lentamente
quien no gira el volante cuando está infeliz
con su trabajo o su amor.
Quien no arriesga lo cierto ni lo incierto
para ir detrás de un sueño.
Quien no se permite ni siquiera una vez en su vida
huir de los consejos sensatos.
Vive hoy!
Arriega hoy!
Hazlo hoy!

No te dejes morir lentamente.

Pablo Neruda