viernes, enero 13, 2006

¿Y donde quedo yo? (escrito en Chile)

Caminando por ahi me doy cuenta de lo sola que estoy. Me doy cuenta de como me he isolado de todo. O como me han isolado. Estando ahi, pienso solo en esta tierra que es la mia. Estando aqui, pienso en lo que he dejado atrás, allá. Y que en realidad no es nada. Amigos con quienes puedo salir a carretear, nada mas. Y trato de entender el por qué de las cosas. ¿Por qué me tengo que quedar allá, infeliz?

Y trato de imaginarme una vida aqui, donde nací. Quizá sería igual de infeliz. Quizá estaría igual de inconforme. O peor. Lo seguro es que nada seria igual y las cosas que han pasado estas ultimas semanas... bueno, no habrían pasado. Mi vida sería otra. Una en que ni yo sería yo...

Aqui, he descubierto miles de tesoros que no se podrán nunca enumerar. Nadie en este mundo se podria haber imaginado con lo que me iba a encontrar. Y ahora, es tiempo de partir, de volver a ese mundo al que he destruido. Y con pena eso se hará. Pero aunque no se hiciera, aunque me quedara en este mundo, lo destruiria hasta no poder aguantarlo mas. Y seguiria igual de infeliz.

Asi, con el corazón aqui y el cuerpo allá, me perderé una y otra vez hasta no saber donde me quedo.

En me promenant quelque part je me rends compte que je suis seule. Je me rends compte de comment je me suis isolé. Ou qu'on m'a isolé. La-bàs, je pense seulement en cette terre qui est la mienne. Ici, je pense en ce que j'ai laissé la-bàs. Et en realité c'est pas grand chose. Des amis pour faire la fête, c'est tout. Et j'essaie de comprendre le pourquoi des choses. Pourquoi je dois rester la-bàs, malheureuse?

Et j'essaie de m'imaginer une vie ici, où je suis née. Peut-être que je serais aussi malheureuse. Peut-être je serais aussi inconforme. Ou pire. Ce qui est certain c'est que rien ne serait pareil et les choses qui se sont passées ces dernières semaines... eh bien, ne se seraient jamais passées. Ma vie serait une autre. Une dans laquelle je ne serais pas moi...

Ici, j'ai découvert mille trésors qu'on ne pourrait jamais enumérer. Personne au monde aurait pu imaginer ce que j'allais trouver. Et maintenant, c'est le temps de partir, de retourner au monde que j'ai détruit. Et ce sera fait avec peine. Mais même si ça se fesait pas, même si je restais dans ce monde, je le detruirai jusqu'à ce que je ne puisse plus le supporter. Et je continuerai aussi malheureuse.

Comme ça, avec le coeur ici et le corps la-bàs, je me perdrai une et une autre fois jusqu'à ce que je ne sache plus où je suis.

1 comentarios:

Anónimo dijo...

lee tu mail para que leas lo que opino de estos dos escritos...